Une dernière tranche de vie pour cette 2010...

Publié le 20 Décembre 2010

C’est pour certains d’entre-vous, l’effervescence ( avec les comprimés éponymes pour vos maux de tête ) de la préparation des agapes des fêtes de fin d’année…

 

 

 

Autant vous le dire, je ne suis pas un fanatique de ces moments-là…je ne garde que des bons moments de ces moments festifs, que ceux de ma prime enfance…

 

 

 

 

Ayant pris assez vite mon envol, vers les dix-sept ans ( la majorité était à l’époque à 21 ans )…Ma trêve des confiseurs se fît au gré de rencontres inopinées ( là, j’en dis-trop..)…ou obligatoires ( service militaire ; Travail ; stages sportifs ; Blouses blanches… )

 

 

 

 

Il paraît que les cadeaux sont de mises pour ces moments-là…je cherche…

 

 

Je cherche ………Trouvé ! je vous laisse ma chanson francophone préférée …


 

Près de 7 minutes de sérénité...et de douce voluptée de la voix grave et abrupt, du Grand Félix...


 

 

Et une deuxième qui a toujours référence avec ce qui nous reste de réel… la nature…

 

 

Et surtout comment ne pas penser à lui… A l’homme d’Antraigues


 

 

 

Mais, comme je suis pas le genre à dénigrer ceux qui attendent avec impatience ces moments-là…je souhaite à la blogosphère , à laquelle j’appartiens, il y a maintenant juste 6 mois(avec à la clé plus de 2000 commentaire dont je vous suis redevable ), Joie et bonheur…

 

 

Pour le reste ..je vous retrouve en 2011 ( ou avant sait-on jamais )..Encore une année de Me..e …qui s’annonce…

 

Tout en me faisant un petit plaisir avec deux autres chansons…

 

 

 

La montgolfière « 2010 » s’envole……


*

 

 

S’envole…………………………………*photos du ch'timi

*

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour supporter
Le difficile
Et l'inutile
Y'a l'tour de l'île
Quarante-deux milles
De choses tranquilles
Pour oublier
Grande blessure
Dessous l'armure
Eté, hiver
Y'a l'tour de l'île
L'Ile d'Orléans

L'Ile c'est comme Chartres
C'est haut et propre
Avec des nefs
Avec des arcs
Des corridors
Et des falaises
En février
La neige est rose
Comme chair de femme
Et en juillet
Le fleuve est tiède
Sur les battures

Au mois de mai
A marée basse
Voilà les oies
Depuis des siècles
Au mois de juin
Parties les oies
Mais nous les gens
Les descendants
De La Rochelle
Présents tout l'temps
Surtout l'hiver
Comme les arbres

Mais c'est pas vrai
Ben oui c'est vrai
Écoute encore

Maisons de bois
Maisons de pierre
Clochers pointus
Et dans les fonds
Des pâturages
De silence
Des enfants blonds
Nourris d'azur
Comme les anges
Jouent à la guerre
Imaginaire
Imaginons

L'Ile d'Orléans
Un dépotoir
Un cimetière
Parcs à vidanges
Boîte à déchets
U. S. parkings
On veut la mettre
En mini-jupe
And speak English
Faire ça à elle
L'Île d'Orléans
Notre fleur de lys

Mais c'est pas vrai
Ben oui c'est vrai
Raconte encore

Sous un nuage
Près d'un cours d'eau
C'est un berceau
Et un grand-père
Au regard bleu
Qui monte la garde
Il sait pas trop
Ce qu'on dit dans
Les capitales
L'oeil vers le golfe
Ou Montréal
Guette le signal

Pour célébrer
L'indépendance
Quand on y pense
C'est-i en France
C'est comme en France
Le tour de l'île
Quarante-deux milles
Comme des vagues
Les montagnes
Les fruits sont mûrs
Dans les vergers
De mon pays

Ça signifie
L'heure est venue
Si t'as compris

 

 

  

  

 

 

 

 

Les saisons de Jean Ferrat………

  

 

  

  

 

 

 

 

 

Et toujours une histoire de Ballons….

  

 

  

 

                                     « La folle complainte » de Trenet

  

 

  

  

  

 

et Julos Beaucarne (notre wallon de service ) qui me propose une de ses douceurs

 

  

  

  

 

 

        Passez, un bon moment et de joyeuses fêtes de fin d’année !

Rédigé par Le ch'timi

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M
<br />  Patrick,<br /> <br /> <br /> je  balade dans le passé ...et j'écoute  Les ballons rouges de<br /> Lama, <br /> <br /> <br /> bises du sud Mary <br />
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E
<br /> prend bien soin de toi mon amis doux bisous a bientôt<br />
Répondre
D
<br /> <br /> bonjour<br /> <br /> <br /> en me ballant sur ton blog je réfléchissais ,pour ce monde qui nous en tour que nous n'arrêtons pas de lutter ,garder nos illussions et tous ce que nos grands parents et parents avaient acquis<br /> ,pour nous ,et malheureusement tout part par petit peu ,tout cela à cause de ceux qui nous gouvernent ,et pourtant ce sont les banquent qui commandent ,je vois les mêmes victimes qui essaient de<br /> resister à ces malfrats qui eux s'en fichent ,disent que tout va bien FAUX ,mais il n'y à plus de lutte comme avant ,,même les syndicats on du mal à bouger ou si peu tout ce monde égoiste qui ne<br /> pense qu'à eux ,même dans certains ménage qui ne bougent pas non plus ,,boulot ,enfants ,manger et télévision comme des robots enfin je suis énerver de voir tous ces choses disparaîtres ,la<br /> chance j'ai écouter et regarder la vidéo extra de Félix Leclerc et bien sur J ean Ferrat ,c'est beau comme une de ces chansons ,j'aimais bien aussi Charles Trenêt c'était un bon compositeur qui<br /> écrivait ces chansons comme cela tient une envie ,comme Toulouse Lautrec qui lui dessinait sur une nappe de bistro comme une envis pisser ,merci pour tout ce que tu nous offres ,ton amie DAN<br /> bises<br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Bonjour Danielle (ou plutôt bonsoir )..<br /> <br /> <br /> C'est sous une pluie crépitante que je t'envie ce merveilleux poème :<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Ivan Goll, La Grande Misère de la France<br /> <br /> <br />      Poète alsacien de confession juive, pour échapper aux persécution nazies, Ivan Goll s'est exilé<br /> aux Etats-Unis au début de la guerre. C'est en exil qu'il a publié, dans la revue « Poet's Message » dont il fut le fondateur, La Grande Misère de la France. C'est un poème<br /> dans lequel il dévoile ses regrets d'avoir quitté la France à cause de la IIe Guerre Mondiale.<br /> <br /> <br /> <br /> Nous n'irons plus au bois ma belle<br /> Les lauriers sont coupés les ponts<br /> Aussi : les arcs-en-ciel<br /> Et même le pont d'Avignon<br /> <br /> <br /> Jeanne d'Arc mortelle statue<br /> Un peu de bronze ensanglanté<br /> Dans cette France qui s'est tue<br /> Ton coeur a cessé de chanter<br /> <br /> <br /> Jeanne dans sa jupe de bure<br /> Assise sous les framboisiers<br /> Se prépare une confiture<br /> Avec du sang de cuirassiers<br /> <br /> <br /> La poule noire des nuages<br /> Pond les oeufs pourris de la mort<br /> Les coqs éplumés des villages<br /> N'annoncent que les vents du Nord<br /> <br /> <br /> Car l'aube avait du plomb dans l'aile<br /> Et le soleil est un obus<br /> Qui fait sauter les citadelles<br /> Et les lilas sur les talus<br /> <br /> <br /> Le ciel de France est noirci d'aigles<br /> De lémures et de corbeaux<br /> Ses soldats couchés dans les seigles<br /> Ignorent qu'ils sont des héros<br /> <br /> <br /> Ni Chartres, ni Rouen, ni Bruges<br /> N'ont assez d'anges dans leurs tours<br /> Pour lutter contre le déluge<br /> Et les escadres de vautours<br /> <br /> <br /> Taureau chassé des pâturages<br /> Et du silence paternel<br /> Devant la pourpre de l'outrage<br /> Perd tout son sang au grand soleil<br /> <br /> <br /> Il perd son sang par ses fontaines<br /> Par ses veines par ses ruisseaux<br /> Il perd son sang par l'Oise et l'Aisne<br /> Par ses jets d'eau par ses naseaux<br /> <br /> <br /> Les douze soeurs de ses rivières<br /> Aux bras cambrés aux noeuds coulants<br /> Dénouent leurs lacets et lanières<br /> Pour se jeter à l'océan<br /> <br /> <br /> Buvez buvez guerriers ivrognes<br /> Les vins fermentés de la peur<br /> Les sangs tournés de la Bourgogne<br /> Les alcools amers du malheur<br /> <br /> <br /> Les bières gueuses de la Meuse<br /> Et les vins platinés du Rhin<br /> Les sources saintes des Chartreuses<br /> Et les absinthes du chagrin<br /> <br /> <br /> Les larmes qui de chaque porte<br /> Ont débordé sur le pays<br /> Les eaux de vie et les eaux mortes<br /> Grisantes comme le vin gris<br /> <br /> <br /> Nous n'irons plus au bois ma belle<br /> Les lauriers sont coupés les ponts<br /> Aussi : les arcs-en-ciel<br /> Et même le Pont d'Avignon.<br /> <br /> <br />  un très bon week-end..bises<br /> <br /> <br /> Patrick<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> <br /> bonjour<br /> <br /> <br /> je suis revenue ici car JEAN ferrat que j'ai tempq aimer et ne l'oublirais jamais m'à apporter avec ces chansons que de l'amour carces textes étaient vrai et nature ,il devait être un homme<br /> formidable dans sa vie ,
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L
<br /> <br /> Merci Danielle,<br /> <br /> <br /> Ce commentaire est génèreux et plein de sincérité...et surtout la vérité y déborde !<br /> <br /> <br /> La pire des choses dans notre monde est la rumeur !...Tous les chanteur que tu cites ( y compris oilivia Ruiz ) me plaisent....<br /> <br /> <br /> Tu sais que mon blog t'ai ouvert...alors , le plaisir de te répondre est un plaisir..<br /> <br /> <br /> bises et un bon voyage<br /> <br /> <br /> Patrick<br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> <br /> Bonsoir<br /> <br /> <br /> Petit passage pour te souhaiter une douce soirée bisous evy<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br />
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L
<br /> <br /> Merci Evy..mais, ils ont bie l'iar trite tes gentils animaux..un coup de déprime..<br /> <br /> <br /> Une bonne nuit<br /> <br /> <br /> Bises..<br /> Patrick<br /> <br /> <br /> <br />