Claude Léveillée...Notre cousin du Québec......
Publié le 2 Décembre 2010
Le 27 avril 2004 signifie pour Claude Léveillée la fin d’une riche carrière
d’artiste. Foudroyé sur scène par un accident vasculo- cérébral…suivi d’un second le 20 octobre de cette même année qui le laisseront gravement handicapé.
Claude Léveillée naît le 16 octobre 1932 ( décidément un mois qui n’est pas anodin ! ) à Montréal est un auteur-compositeur-interprète québecquois.
Son œuvre est avant toute empreinte de lyrisme, d’une expressivité théâtrale ( tel Jacques Brel ). Elle est d’une des plus marquantes de sa génération, tant sur le plan musical que poétique.
Dès son plus jeune âge, il s’intéresse à la musique. C’est comme comédien qu’il commence à Radio- Canada, en 1956 dans une série ; Genre « soap-opéra » Rodolphe ou le secret de la rivière perdue ( tout un programme ).
C’est par le biais
de la troupe des « Bozos » ( 1959 ) qu’enfin, il se fait connaître par l’interprétation de ses propres textes et musiques. Reconnu avant tout par son talent de mélodiste, il fait quand même appel à plusieurs auteurs québécois connus.
Gilles Vigneault collaborera, durant les années soixante à ce qui seront certainement les 30 plus belles chansons de son répertoire. A noter sa courte relation artistique avec Edith Piaf ( 1959-60) qui lui permettra de connaître une belle notoriété dans le monde parisien.
Il lui écrira, la célèbre chanson « Les vieux pianos » ; « Ouragan » ; « le boulevard du crime »…
Artiste prolifique, les comédies musicales d l’époque lui doivent beaucoup « Le doux temps des amours» ( 1964 ) dédiée à Madame Caries Noires (ça c’est pour voir si vous suivez ) et « Elle tournera la terre » (1967 )…
Lors de cette même année ( 1964 ), il est le cofondateur du Théâtre de Quat’sous (avec Paul Buissonneau et Louise Traverse ). Il signe de belles musiques de film « Pour quelques arpents de plus » (1972 ) …….. «
Les beaux dimanches » (1974) et « Les fils de la liberté » (1974)
Lors de la fête nationale du Québec, le 24 juin 1976, il participe au spectacle « Une fois cinq » en compagnie de Vigneault, Charlebois, Deschamps et Ferland.
Et avec Félix leclerclec (Avec le grand Léo, il tient dans mon cœur une place particulière…ayant eu la chance de l'applaudir et de le rencontrer,plusieurs fois hors-scène ...et de l'écouter sa province du Québec...)
. En plus de multiples versants de l'expérience amoureuse, il explore les thèmes de la nostalgie, de l'aspiration à la liberté, d'un pays immense, de la solitude, de la traversée d'une existence souvent absurde.
Pianiste particulièrement créatif, Léveillée donne sa pleine mesure dans les orchestrations marquées par le romantisme, les rythmes dramatiques, les harmonies et lignes mélodiques subtiles. I faire des tournées de spectacles et de tenir des rôles à la télévision ou au cinéma.
Sachant s'entourer des plus grands noms de la musique québécoise, il a tour à tour travaillé avec André Gagnon, Gilles Vigneault, Claude Gauthier et Renée Claude.
Alors qu'il met son talent au service d'oeuvres québécoises,
sa carrière en Europe se développe par des tournées régulières en Suisse, en Belgique et en France. Parmi ses chansons, notons «Frédéric», «Les amoureux de l'an
2000»,
Voilà tout s’arrête un 20 octobre 2004….
Mais que de belles chansons , il nous a laissées…
Bonne écoute…A moins d’un coup de gueule, le prochain billet ( à la demande d’un visiteur )…Je vais vous mettre en ligne un artiste…qui fait parti de notre actualitée…et qui fait parti de ceux ( rares ) qui relèvent le niveau actuel …
Un jour, attends je me rappelle
Il y a de ça quelques années
Un
jour attends je me rappelle
C'était un soir, non en matinée
J'avais pris place dans un fauteuil
Face
à la scène
Mon cœur battait
Et lentement s'ouvrit tout grand
Le rideau de scène
Alors je vis quelle chose étrange!
La vie la mort se batailler
Alors je vis quelle chose étrange !
La vie la mort s'entrecroiser
Et à la fin quelle chose étrange!
moi, bouleversé
Je n'osai plus quitter ma place
Pendant qu'tombait le rideau
en face
Un jour, attends je me rappelle
Il y a de ça quelques années
Un jour attends je me rappelle
C'était un soir en février
J'avais pris place sur une scène
Et lentement s'ouvrit tout grand
Mon rideau de scène
Et maintenant la vie, la mort,
l'amour, la haine
En moi bataillent
Et maintenant les joies, les peines,
L'ennui, l'espoir
En moi font rage
Et maintenant j'attends, j'ai peur,
et je suis seul
Mais toi l'amour
Pense à moi
Toi qui règnes
Sur la scène
l'une des plus célèbres "Fréderic"
les vieux pianos........qu'il avait initialement écrite pour Piaf
Mon (son ) pays.....
Les copains du Québec.....
A très bientôt............................................................